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LES ASSOIFFÉS DE LUMIÈRE.

— Là, tout près, la porte où je lui ai dit adieu !

Ainsi, ces deux Parisiens, égarés dans le Bengale inconnu, avaient atteint leur but. Une émotion terrible les étreignit tous deux. À deux pas, derrière les feuillages, les assassins se cachaient peut-être encore, ignorants de la présence de vengeurs.

Une pantoufle gisait sur le plancher.
Une pantoufle gisait sur le plancher.

Vengeurs ! mot prétentieux ! Un romancier, une jeune femme, seraient-ils capables d’entamer la lutte ? L’idée traversa leur esprit. Mais elle s’évanouit devant une curiosité anxieuse, que Sara traduisit presque sans en avoir conscience par ces mots :

— Cachons l’automobile dans le fourré, et cherchons à voir.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Il était près de deux heures du matin, quand l’automobile déposa les voyageurs à la grille de Trefald’s Cottage.

Ils avaient emporté les clefs de la propriété, afin de ne troubler personne, au cas prévu où leur excursion se prolongerait. Ils ouvrirent donc, conduisirent le véhicule à la remise, puis doucement ils gagnèrent l’entrée de l’habitation.

Là, une surprise les attendait. La porte était entr’ouverte.