Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/385

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taux, les ont plus vigoureux et plus prompts. Les Turcs, les Arabes, les Hindous, dépensent généralement moins de force intellectuelle, et, ayant dans leurs harems un riche assortiment de femmes, peuvent nous surpasser facilement dans les joutes amoureuses. »


N’en déplaise au savant Italien, je ne suis pas du tout de son opinion. Oui, le Nègre serait le plus puissant mâle humain, si l’on fait entrer en ligne de compte, le temps qui lui est nécessaire pour accomplir le coït, à telles enseignes qu’il fonctionne presque une nuit entière pour aboutir à une demi-douzaine au plus d’éjaculations. Les Turcs et les Arabes sont au-dessus des Nègres pour la quantité. Quant aux Hindous, nous les estimons bien inférieurs à la moyenne de la race Européenne. La physiologie a des lois immuables, et la somme de travail fournie par un organe est en rapport direct avec sa force. L’Hindou est lascif, moins cependant que l’Annamite et le Chinois ; mais son organe génital est au-dessous du médiocre. La lasciveté n’est pas un signe de puissance génitale, bien au contraire. Je parle au point de vue du coït et de sa fréquente répétition, car si nous examinons la question au point de vue de la fécondation de la femme, elle se présente sous une autre face. Dans ce cas, l’Asiatique de l’Extrême-Orient prendrait la première place, comme le plus grand fécondateur, quoique le plus chétivement outillé.

La mesure de la puissance génitale de la race Européenne. — Il est difficile de donner un critérium absolu de la puissance génitale d’une race, car, dans cette même race, elle varie extrêmement d’un individu à l’autre, et dépend plus particulièrement du tempérament et de la constitution individuelle. À ce sujet, on me pardonnera de citer de nouveau le physiologiste Man-