Butadieu, démon rousseau, cité dans des procédures du dix-septième siècle.
Buxtorf (Jean), Westphalien, savant dans la littérature hébraïque, mort en 1629. Les curieux lisent son Abrégé du Talmud, sa Bibliothèque rabbinique et sa Synagogue judaïque[1]. Cet ouvrage, qui traite des dogmes et des cérémonies des Juifs, est plein des rêveries des rabbins, à côté desquelles on trouve des recherches curieuses.
Byleth, démon fort et terrible, l’un des rois de l’enfer, selon la Pseudomonarchie de Wierus. Il se montre assis sur un cheval blanc, précédé de chats qui sonnent du cor et de la trompe.
Byron. Le Vampire, nouvelle traduite de l’anglais de lord Byron, par H. Faber ; in-8o, Paris, 1819. Cette nouvelle, publiée sous le nom de lord Byron, n’est pas l’ouvrage de ce poëte, qui l’a désavouée. L’auteur n’a pas suivi les idées populaires sur les vampires ; il a beaucoup trop relevé le sien. C’est un, spectre qui voyage dans la Grèce, qui fréquente les sociétés d’Athènes, qui parcourt le monde, qui se marie pour sucer sa femme. Les vampires de Moravie étaient extrêmement redoutés ; mais ils avaient moins de puissance. Celui-ci, quoiqu’il ait l’œil gris-mort, fait des conquêtes. C’est, dit-on, une historiette populaire de la Grèce moderne que lord Byron raconta dans un cercle et qu’un jeune médecin écrivit à tort ; car il remit à la mode, un instant, des horreurs qu’il fallait laisser dans l’oubli.
Bythies. Voy. Bithies.
C
Caaba. Voy. Kaaba.
Caacrinolaas, nommé aussi Caassimolar et Glassialabolas, grand président aux enfers, il se présente sous la forme d’un chien, et il en a la démarche, avec des ailes de griffon. Il donne la connaissance des arts libéraux, et, par un bizarre contraste, il inspire les homicides. On y dit qu’il prédit bien l’avenir. Ce démon rend l’homme invisible et commande trente-six légions[2]. Le Grand Grimoire le nomme Classyalabolas, et n’en fait qu’une espèce de sergent qui sert quelquefois de monture à Nébiros ou Naberus. Voy. Cerbère.
Cabadès. Voy. Zoubdadeyer.
Cabale ou Cabbale. Pic de la Mirandole dit que ce mot, dans son origine hébraïque, signifie tradition[3]. L’ancienne cabale des Juifs est, selon
- ↑ Operis talmudici brevis recensio et bibliotheca rabbinica. In-8o . Baie, 1613. Synagoga judaica. In-8o . Bâle, 1603, en allemand et en latin. Hanau, 1604 ; Bâle, 1641.
- ↑ Wierus, in Pseudomonarchia dæmon.
- ↑ « Un critique ignorant voulait faire des affaires à Rome, au prince Pic de la Mirandole, particulière-