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AVANT-PROPOS


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L’essai que voici a déjà été publié trois fois, très défectueusement d’abord, sous le titre des Jésuites remis en cause, corrigé ensuite sous le seul titre des Jésuites, entretiens des vivants et des morts à la frontière des deux mondes. Nous le réimprimons de nouveau. Les philosophes, et, sous lenr manteau troué, les jansénistes, ne pouvant combattre des faits, n’ont répondu que par des injures aux premières éditions de ce livre. Lestes dans l’attaque contre des hommes qu’ils calomnient s~ns admettre leur défense, les philosophes ne se sont pas aperçus encore qu’ils sont en cela joués par les gallicans. Le grand Frédéric le voyait bien et le disait. Vol. taire, Montesquieu, Buffon, Robertson, Ray~ al, Lalande, tous les esprits opposants· de quelque portée n’ont pu se dispenser de rendre justice aux Jésuites. Les trainards de la presse ont seuls aboyé contre eux avec fureur.