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À MON AMI
ÉDOUARD CLUNET.
Janvier 1871.
mi, pardonne-moi de t’en parler encore :
Le silence vaut mieux pour le cœur mal fermé
Qu’un stérile regret qui ressuscite et dore
Le souvenir d’un être aimé.
Mais n’est-ce pas aussi bien douce causerie
Que celle où l’on entend un nom tendre pour tous ?
Et, si l’âme revient près de qui l’a chérie,
N’est-il pas encor parmi nous ?