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Page:Jacques Roux à Marat.djvu/2

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JACQUES ROUX


À MARAT.


Tu as inséré dans ton journal, n°. 233, que la cupidité jointe à l’envie de faire du bruit, m’avoit fait débuter dans la révolution par un faux ; que j’avais profité de la nouvelle de l’assasinat de Jacques Roux, curé, d’Issy, pour usurper son nom, et cacher le mien qui étoit diffamé.

Voilà ma réponse à cette calomnie.

Extrait des registres de l’église paroissiale de Saint Cibard de Pranzac, diocèse d’Angoulême, le vingt troisième août 1752, a été baptisé par moi soussigné, Jacques Roux, fils légitime de M. Gratien Roux, et de Dlle. Marguerite Montsalard, né le jour d’avant-hier, au bourg de Pranzac. Le parrein a été M. Jacques Tourette le grand-pere, et a tenu par Commission, M. Jacques Tourette son petit-fils, et marreine Dlle. Anne Montsalard, et par commission, Dlle. Marie Montsalard sa niece, qui n’ont signés, de ce enquis. Jeanne Daire, Marie Montsalard, Marquet, curé de Pranzac.

Je soussigné, curé, certifie l’extrait ci-dessus véritable et conforme à l’original ; en foi de quoi, à Pranzac ce 13 mars 1786, signé, Tourette, curé de Pranzac.

Nota. Ledit extrait est revétu de toutes les formalités, et a été inscrit le 8 de juillet dernier au Comité de Police de la Section des Gravilliers.