Page:Jammes - Clairières dans le ciel, 1916.djvu/119

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Je pense à vous. Mes yeux vont du buisson de roses
          aux touffes du chaud seringa.
Je voudrais vous revoir quand les raisins muscats
          dorment auprès des reines-claude.
 
Depuis que je suis né, je sens au fond du cœur
          je ne sais quoi d’inexplicable.
Je vous dis que la rose est tombée sur le sable,
          que la carafe est sur la table,
que la fille a mis ses sandales
          et que le scarabée est plus lourd que la fleur.