Page:Jammes - Le Deuil des primevères, 1920.djvu/204

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qui fait qu’en enlaçant on sourit et se tait ;
qu’elle devienne forte et sur mon âme veille
comme sur le sommeil d’une fleur une abeille ;
et que le jour où je mourrai elle me ferme
les yeux, et ne me donne point d’autre prière
que de s’agenouiller, les doigts joints sur ma couche,
avec ce gonflement de douleur qui étouffe.