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LE PAON


Quel affront me fis-tu, quand ta main me pluma
Pour mettre ma dépouille
À ce vulgaire oiseau que ma gloire assuma,
Tel un lin pur revêt une vile quenouille,
Ô toi qui n’avais pas songé
Que, tandis que trônait le geai
Revêtu de notre livrée
Par Junon même consacrée,
Je demeurais la croupe nue, endommagé !