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Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/311

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XXIX.

CLAMART.


Clamart est un cimetière, si l’on veut ; c’est un morceau de terre dans lequel on fait semblant d’enterrer quelque chose ; le prêtre ne l’a pas béni. Pour tout monument funèbre, on a élevé à Clamart un amphithéâtre de dissection. Par hasard, on a planté là-dedans plusieurs croix qui sont tombées d’elles-mêmes. Jamais les prières des morts n’y retentissent, jamais une fleur n’y est jetée ; si quelqu’un s’agenouille en ces lieux, il en-