du conseil me fait observer que ce sont des fonctions successivement remplies, et il considère, en effet, ou il paraît considérer, donnant ainsi une précision plus grande à la pensée du ministre de l’Instruction publique, que ce qui est intolérable, c’est que l’on exerce en même temps des fonctions gouvernementales et des fonctions électives. Eh bien ! j’en prends acte ! C’est l’abrogation pure et simple du droit électoral qui permet aux universitaires d’arriver aux fonctions électives.
Et, revenant à ce que je disais au début, j’ai l’honneur de demander au Gouvernement, qui faisait appel à notre franchise, si c’est bien là sa pensée, — et on n’en peut plus douter après la déclaration de M. le président du conseil…
M. LE Président du Conseil
. . . que je maintiens !
M. Jaurès
Eh bien ! si telle est la pensée avouée et maintenue par M. le président du conseil, j’ai le droit de dire au gouvernement : Au lieu de procéder par des moyens indirects, au lieu de rendre impossible aux professeurs l’exercice d’un mandat politique, au lieu de vous borner à déclarer, dans des interruptions de séance, que vous considérez qu’il y a incompatibilité entre les