République excèdera la somme de trois milliards. On aura d’autant moins de peine à croire à cette rentrée que je n’ai pas fait état, dans mes évaluations, du mobilier des émigrés, et cet article, d’après des données sûres, doit excéder 200 millions. »
Évidemment tous ces calculs sont fort incertains. Par prudence de financier, et pour ne pas encourager les députés par la perspective de grandes ressources, Cambon, comme nous l’avons vu, ne comptait que pour un milliard les biens des émigrés. Quelques jours après, sans doute après avoir consulté les documents parvenus au ministère de l’intérieur, il allait jusqu’à deux milliards. Roland en évalue à trois milliards au moins la valeur nette, défalcation faite de toutes les dettes des émigrés, il semble assez sage de compter