Page:Jaurès - Histoire socialiste, IV.djvu/561

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trop retentissante, n’a voulu qu’avertir tous les citoyens de vous demander une justice éclatante, Paris a encore bien mérité de la patrie. Je dis donc que si vous êtes législateurs politiques, loin de blâmer cette explosion, vous la tournerez au profit de la chose publique d’abord, en réformant vos erreurs, en supprimant votre Commission. (On murmure.)


Aristide et Brise-Scellé revenant de travailler la marchandise.
(D’après un dessin de la Bibliothèque Nationale.)


« Ce n’est qu’à ceux qui ont reçu quelques talents politiques que je m’adresse, et non à ces hommes stupides qui ne savent faire parler que leur passion. Je leur dis : considérez la grandeur de votre but, c’est de sauver le peuple de ses ennemis, des aristocrates, de le sauver de sa propre colère… Je demande la suppression de la Commission et le jugement de la conduite particulière de ses membres. Vous les croyez irréprochables ? moi, je crois qu’ils ont servi leurs ressentiments. Il faut que la chose s’éclaircisse ; mais il faut donner justice au peuple.