Page:Jaurès - Histoire socialiste, VII.djvu/223

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les rues, les places, les carrefours du tumulte de ses processions. Une sorte de nervosité dévote s’emparait du pouvoir qui, humble et soumis, suivait ces processions, le roi donnant l’exemple de la docilité obséquieuse devant les évêques.


(D’après une estampe de la Bibliothèque Nationale.)


Les casernes étaient envahies par les processions, chaque compagnie devant se rendre en corps à l’église, l’aumônier était maître des consciences et des grades, véritable espion de la congrégation et par qui les notes étaient fournies sur le compte des officiers. L’injustice violente de la faveur rejetait dans le rang ou tout près du rang les officiers qui