Page:Jaurès - Histoire socialiste, XII.djvu/111

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que le mal s’accroît et devient de plus en plus menaçant. Il se garde de parler de monarchie ou de république. À dessein il n’envisage pas un seul instant la forme du gouvernement ; il semble invoquer seulement les intérêts du pays, tant extérieurs qu’intérieurs.


portrait de michelet
(D’après un document de l’époque).


«… Il y a ici, dit-il, trois cent vingt députés ayant signé l’interpellation, qui sont profondément convaincus que, contre le progrès des doctrines radicales, l’action active, énergique du gouvernement dans la voie légale est indispensable ; qui attribuent à ses oscillations, à ses indécisions, la plus grande partie du progrès que ces doctrines font dans le pays, l’autre partie seule étant imputable aux passions qu’elles flattent dans le cœur des populations.

« Ils pensent qu’un gouvernement n’a pas tout fait quand il a assuré l’ordre

liv. 818. — histoire socialiste. — la troisième république. — liv. 818.