Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/161

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N’avoir qu’une seule volonté à laquelle on rattache toute sa vie et qui ne change ni à chaque minute, ni à chaque homme, voilà ce qu’il y a de plus essentiel en ce monde.


Que l’idéal ne se décolore point en nous, ou le feu sacré de la vie s’éteindra.


Les vaisseaux se maintiennent à une certaine distance les uns des autres, pendant les brouillards, à l’aide de fanaux et de tambours ; les nations en font de même entre elles au moyen du canon et des illuminations.


Rien ne cause tant d’amertume qu’une haine froide et réfléchie ; la passion blesse beaucoup moins.


Les femmes de génie sont pour la plupart