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quelques-uns des principaux centres financiers. Dans le Statistical Journal de septembre 1805, Sir J. Lubbock a publié quelques détails sur les affaires de sa banque dans les derniers jours de 1864. Les transactions qui y furent effectuées atteignirent le total de vingt-trois millions sterling (575 millions de francs) ; et le papier et les espèces y furent employés dans les proportions suivantes :

pour cent
Chèques et billets qui ont passé au Clearing-House 70,8
Chèques et billets non liquidés au Clearing-House 23,3
Billets de la Banque d’Angleterre 5,0
Espèces 0,6
Billets de banques provinciales 0,3

100,0

Les sommes versées par les clients de la ville montaient à dix-neuf millions sterling, et donnaient à l’analyse les résultats suivants :

pour cent
Chèques et billets 96,8
Billets de la Banque d’Angleterre 2,2
Billets de banques provinciales 0,4
Espèces 0,6

100,0

Nous ne devons pas supposer un instant que ces nombres représentent la moyenne de l’emploi des espèces dans les transactions de banque. Les montants proportionnels des différents genres de monnaie et des effets de commerce employés dans les diverses parties du pays, dans des commerces différents, ou dans des banques d’importance et de caractère divers, varient singulièrement. Il est fort à désirer que les banquiers et les autres personnes qui possèdent les faits veuillent bien publier à ce sujet des informations plus complètes. À Manchester les billets de la Banque d’Angleterre semblent être plus employés qu’à Londres. M. R. H. Inglis Palgrave a donné dans le Statistical Journal de mars 1873 (p. 86), un travail préparé pour lui par M. Langton, Président de la Banque de Manchester et de Salford, sur la proportion du numéraire dans les paiements effectués à