devenu cadḗre a donné cheoir, choir. Les infinitifs comme velle, posse étaient devenus volẹ́re, potẹ́re, d’où vouloir et pouvoir.
Rôle de l’accent
Il faut distinguer dans les conjugaisons les formes accentuées sur le radical des formes accentuées sur les terminaisons.
Aux formes accentuées sur le radical (présent de l’indicatif et du subjonctif, 1ere, 2e, 3e p. sg., 3e p. pl.; impératif, 2e p. sg.) peuvent se produire des changements dus aux lois de la phonétique. Ainsi o ouvert (ŏ, ǫ) se diphtongue en ue sous l’accent et ne se diphtongue pas en dehors de l’accent. On a ainsi, pour trouver, que l’on rattache à un *trǫ́po hypothétique, les formes suivantes :
Au début | Plus tard | |
Trópo | je truef, | treuve |
Trópas | tu trueves, | treuves |
Trópat | il trueve, | treuve |
Tropámus | n. trovóns, | trouvons |
Tropátis | v. trovéz, | trouvez |
Trópant | il truevent, | treuvent |
Au subjonctif présent : q. je trueve, q. n. trovóns.
Voici d’autres exemples où les règles phonétiques sont appliquées.
J’aim[1] | n. amons |
tu aimes | v. amez |
il aime(t) | il aiment |
Je sai | n. savons |
tu ses | v. savez |
il set | il sevent |
- ↑ A accentué suivi de m donne ai; cf. supra.