1ere conjugaison latine). Ces formes sont devenues e-ámus, e-átis, puis i-iens, i-iez, en deux syllabes au début. -I-iens devenu -iens (monosyllabique) a été remplacé de bonne heure par -ions (influence de la désinence -ons de l’ind. prés. 1ere p. pl.).
Parfait[1]
Je chantai | n. chantames |
tu chantas | v. chantastes |
il chantat | il chantèrent |
- Remarque
1ere p. sg. Chantai représente le latin canta(v)i. À la 3e p. chantat n’est pas le représentant phonétique régulier de cantavit : il y a là sans doute une influence analogique du verbe avoir : ai, as, a(t). La 1ere p. plur. (lat. cantávimus) ne devrait pas avoir s intérieure en a. fr. et un accent dans l’orthographe moderne: s provient par analogie de la 2e p. pl. chantastes. À la 3e p. pl. on rencontre des formes en -arent : chantarent. On sait que ces formes se trouvent encore dans Rabelais.
Futur et conditionnel
Nous nous sommes occupé déjà de leur formation. Le futur est formé à l’aide du présent de l’indicatif du verbe avoir avec suppression de av au pluriel (1ere et 2e p.) : chanter-ai, chanter-as, chan-ter-a; chanter-ons, chanter-ez, chanter-ont.
Le conditionnel est formé de même avec l’imparfait de avoir, aveie, et suppression du radical av.
Je chanter-eie | n. chanter-iiens, chanteriens |
tu chanter-eies | v. chanter-iiez, chanteriez |
il chanter-eiet | il chanter-eient. |
- ↑ Prétérit ou Passé simple.