lat. vulg.) : cousu, vécu, bu, cru, pû, plu, tu, etc ;
- à des participes latins accentués sur le radical : clos (< clausum), cuit, dit, duit, fait, trait; plaint, joint, etc.
En général cette seconde catégorie de participes correspond à des parfaits terminés en -s (lat. -si, -xi), la première catégorie correspond aux parfaits en -us (lat. -ui).
Les verbes de cette conjugaison, avons-nous dit, présentent dans l’ancienne langue des parfaits forts et des parfaits faibles.
Verbes à parfaits faibles
Le parfait faible était le suivant, où toutes les formes sont accentuées sur la terminaison.
Je rompi-(s) | n. rompimes |
tu rompis | v. rompistes |
il rompit | il rompirent |
C’est la même formation que le parfait de servir. Il y eut aussi un autre parfait, dont les formes furent surtout fréquentes à la 3e p. du sg., et qui est perdiet (du latin perdédit). On a ainsi rendiet, tendiet, defendiet, etc. Ce parfait est surtout propre aux verbes en -dre, comme perdre, tordre, mordre, mais on le rencontre aussi dans d’autres verbes : rompiet.
Imparfait du subjonctif
Que je rompisse | q. n. rompissons, iens, ions |
que tu rompisses | q. v. rompissez, iez |
qu’il rompist | qu’il rompissent |
Parmi les verbes à parfaits faibles, c’est-à-dire constam-