- peccare > pechier ;
- dignilatem > deintiet (dignité) ;
- pietatem > pitiet ;
- *circare > cerchier (chercher) ;
- predicare > prechier ;
- vocare > vochier (appeler), etc.
Enfin lorsque a tonique et libre précédé d’une palatale se trouve suivi de c, il devient i (ou y) par la réduction d’une triphtongue hypothétique iei (ie représentant a diphtongué et i provenant de c).
Ex. :
- jacet > *gieist > gist, gît ;
- Clipiacum > *Clichiei > Clichy ;
ainsi s’expliquent les nombreuses formes en y ou i des noms de lieux : Ghauny, Choisy (Cauciacum), Joigny (Gauniacum), Juvigny (Juviniacum), etc.
A peut être en contact avec u, par suite de la chute d’une consonne intermédiaire ; le groupe au ainsi produit devient ou (à l’origine óu, diphtongue).
Ex. :
- fagum, fa(g)um > fou (hêtre ; cf. fouine) ;
- clavum > clou ;
- Andega(v)um > Anjou ;
- Picta(v)um > Poitou ;
- habuit, a(b)uit > óut (il eut) ;
- sapuit, sa(p)uit > sóut (il sut).
De même a peut être en contact avec le groupe ui, par suite de la chute d’une consonne intermédiaire ; cela arrive à la 1re personne du prétérit de certains verbes (cf. la conjugaison). On a dans ce cas la diphtongue ói.
Ex. :
- ha(b)ui > ói (j’eus) ;
- sa(p)ui > sói (je sus);
- pla(c)ui > plói (je plus), etc.
A tonique entravé se maintient.
Ex. :
- árborem > arbre ;
- marmor > marbre ;
- partem > part ;
- cárcerem > chartre ;
- cantat > chante.