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On trouve aussi ne t’esmaier (infinitif impératif).
Dans une interrogation du genre de celle-ci : le fis-tu ; le dis-tu ? le pronom régime se place, dans l’ancienne langue, entre le verbe et le pronom sujet : feïs le tu por mei ? Le fis-tu pour moi ? Avez les vos ocis ? Les avez-vous tués ? Faites le vos de grét ? (Rol., 2000.) Le faites-vous exprès ?
Dans les expressions il y en vint, il y en a, en précédait i (y) ; l’ancienne langue disait : il en i vint, en i a.
Pronom relatif.
Il est souvent séparé de son antécédent.
Ex. :
- Terres...
- Que Carles tient qui la barbe at floride. (Rol., 2353.)
- Terres... que Charles tient qui a la barbe fleurie.
- Uns Bédouins estoit venuz qui. (Joinville.)
- E lors vint frère Enris de Ronai, prévos de l’Ospital, a lui, qui avoit passé la rivière. (Joinville.)
- Et alors vint à lui frère Henri... qui avait passé la rivière.
Verbes
Temps composés : place du régime.
En ancien français le régime — et quelquefois le sujet — peut s’intercaler, dans les temps composés, entre le verbe auxiliaire et le participe passé.
Ex. :
- Si out li enfes sa tendre charn mudéde. (Alexis, 116.)
- L’enfant avait changé sa tendre chair.
- Guenes li fel at nostre mort juréde. (Rol., 1457.)
- Ganelon le traître a juré notre mort.
- La a Guillelmes rei Looïs trové. (Cour. de Louis, 2217.)
- Là Guillaume a trouvé le roi Louis.