« qu’avec le perpétuel renouvellement des problèmes techniques que l’officier moderne doit résoudre, les premières des affirmations républicaines étaient le travail et la science[1] » ; et, tout à coup, des hauteurs nuageuses ou des sphères limpides où il s’était élevé, il descendait, fonçait sur l’interrupteur, le frappait, l’étourdissait ; « Ne méprise pas qui veut ! » dit-il à l’un d’eux[2], ou, encore, de sa belle voix sonore et gaie : « Une des joies les plus exquises de ma vie sera d’avoir offensé la délicatesse de M. Lasies. »
Combes, lui, avec sa finesse de vieux théologien, sa vieille pratique des manœuvres sur le terrain aux accidents variés qu’est un Parlement, se garda de l’apologie. Dix fois, il répéta « qu’il blâmait les moyens employés au cabinet du ministre de la Guerre » ; d’ailleurs, l’officier coupable « s’était fait justice » et il ne supposait pas « qu’on voulût le fusiller ». Pourtant, il entendait que « les fonctionnaires militaires, comme les fonctionnaires civils », fussent soumis au contrôle « soit des préfets », « soit de l’opinion publique ». Ainsi avait il conscience « de n’avoir pas mérité l’animadversion que l’opposition appelait sur sa tête », et avait-il confiance dans la Chambre, dans sa majorité républicaine « qui ne livrerait pas l’armée aux hasards d’un changement de cabinet ».
Il sentait son « bloc » crevassé, prêt à se disloquer, cherchait à le retenir, à le cimenter, une fois de plus, par la peur des réactions.
Ce qu’il redoutait toutefois, ce n’était point la Droite, dont les violences le servaient, ni même le Centre, mais les anciens ministres de Waldeck-Rousseau, les