Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/106

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trouvaient point dans leur commune, et cette qualité seule suffisait fort souvent pour entraîner leur perte. Fort heureusement j’avais eu la précaution de nous munir de passe-ports, et nous parvînmes sans difficulté jusqu’aux frontières. Nous marchâmes jours et nuits sans nous arrêter, et nous arrivâmes à Givet, sans avoir pris le moindre repos ; nous eussions même été plus loin encore, si le Comte n’eût éprouvé une indisposition subite qui nous força d’interrompre notre voyage. La fatigue l’avait beaucoup incommodé, et les révolutions qu’il avait éprouvées n’avaient pas peu contribué à augmenter son mal. Reposons-