Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/112

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se voyant reconnu ; mais lorsque je lui eus exposé le sujet de ma démarche, il fut enchanté de trouver l’occasion de m’être utile, dans l’espérance que les droits qu’il allait acquérir à ma reconnaissance, seraient un motif suffisant pour m’empêcher de divulguer sa conduite passée.

Britannicus, ou plutôt monsieur de Bellegarde, me pria de me rendre chez lui pour causer plus facilement sur mon affaire. Je me rendis à son invitation, autant par curiosité que par désir de gagner sa confiance. Il m’accompagna lui-même, et me conduisit dans un hôtel magnifique, situé à l’entrée de la chaussée d’Antin. Voici, me