Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/33

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sa maîtresse sans se faire annoncer. « En vérité, lui dit-elle, on n’a jamais vu des procédés aussi gauches ni aussi mal-adroits. Un homme qui n’a rien, absolument rien pour plaire, que l’on veut bien supporter par fois, en faveur de ses manières généreuses, qui doit s’estimer encore très-heureux d’obtenir, de temps à autres, des faveurs auxquelles il n’a point droit de prétendre ; un tel homme enfin doit-il s’étonner de subir le sort qui souvent est réservé à des gens qui, en conscience, le méritent moins que lui ? Aussi quelle étrange folie de vouloir être à l’abri du sort commun, au moment où la moi-