Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de dévouement qu’elle pouvait désirer ; elle m’eût volontiers dispensé du respect que je lui témoignais, mais moi je m’imaginais lui devoir ces marques de considération, tant pour son âge que pour le rang qu’elle occupait dans la maison. Elle possédait, sans réserve, la confiance du Comte ; elle avait en outre un libre accès chez Sophie, et cette raison seule eût suffi pour me déterminer à me ménager ses bonnes grâces ; cependant il me fut impossible de répondre aux témoignages de son amour qui ne fut pas long-temps équivoque. Malgré la dissimulation que me dictaient la prudence et mes propres intérêts, je ne pus