Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/76

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chambre. Qu’il parle maintenant d’innocence, dit-elle, en remettant à son maître le témoin irrécusable de ma liaison, qu’il parle reconnaissance, voici la conviction de son crime ! Dieu ! ma fille est déshonorée, s’écria le Comte de Stainville : Traître, continua-t-il en s’élançant sur son épée, tu ne périras que de ma main. À l’instant même Sophie, qui avait tout entendu, paraît, et se précipite entre son père et moi : le fer l’atteint… le sang coule… l’épée tombe des mains du Comte ; il soutient Sophie dans ses bras… Ce n’est rien, dit-elle d’une voix faible, je suis encore trop heureuse… En parlant ainsi, elle