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la souveraineté du peuple, et en conséquence, il le porta sur la liste fatale des malheureux, destinés à être traduits au tribunal révolutionnaire. Quant à Sophie, Britannicus paraissant avoir sur elle des vues particulières, il la fit conduire dans un cachot séparé ; on l’arracha en ma présence des bras de son malheureux père, et tous deux furent traînés impitoyablement dans la prison qui leur était destinée.
Il n’y avait pas de temps à perdre pour briser leurs fers ; le jour de leur jugement ne pouvait être éloigné. Je me déterminai à tout entreprendre, au risque d’être découvert. Il n’y avait qu’un