Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/14

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et son jargon pour de l’esprit. Elle était à ses yeux une femme accomplie ; il se trouvait encore trop heureux de payer des plus grands sacrifices ses moindres faveurs, et je lui devins cher par la seule raison que je lui devenais utile ; il me trouvait assez d’esprit pour nous deux, et toutes les fois qu’il voulait instruire Coralie de ses sentimens, il avait aussi-tôt recours à la plume de son interprète.

Ce M. de… était un de ces gens parvenus qui ne doivent leur avancement qu’à l’intrigue et à la cabale. Il n’avait rien négligé pour sortir de l’obscurité dans laquelle le sort semblait l’avoir condamné pour toujours. Les hasards lui