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LES DÉCORÉS

qui se couvre quand le temps se met à la pluie et qui laisse tomber son capuchon dès que le soleil pointe sur nous ses rayons. Eh bien — que le Maître me pardonne une comparaison cléricale qui blessera peut-être ses convictions voltairiennes — eh bien, « le prince de la critique » rend, au moral, le même service, et ses appréciations remplissent le rôle du couvre-chef de mon moinillon. À moins d’une détérioration du mécanisme, on est renseigné d’une manière irréfragable :

Quand Sarcey encense une œuvre, elle est détestable ; quand il la vilipende, elle est remplie de qualités.

Essayez, la recette est infaillible et basée sur vingt années d’expérience ; impossible de se tromper.