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LES DÉCORÉS

Mais, brusquement, le combattant a jeté son fusil, et s’est rendu à l’ennemi qui l’a accueilli les bras ouverts. Découragement, lassitude ou attirance de l’existence joyeuse menée par l’acteur à la mode ?… Hum, qui sait ? Peut-être sa fuite n’est-elle qu’une ruse de guerre, comme celle d’Horace ? Peut-être reverrons-nous un jour Antoine et le Théâtre-Libre, en pleine apothéose, aux Français ou à l’Odéon ? En tout cas ses amis n’oublieront jamais ni l’œuvre entreprise, ni les services rendus à la littérature par le petit employé du Gaz, et, malgré tout, comptent encore sur lui !