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MAI-JUIN 1915.
dhyāya vinaya, au chap. 21, raconte l’histoire de Koṭikarṇa (Tōk., XVI, 2, 30a) à peu près de la même manière que le Vinaya pâli. MahāKātyāyana réside en A-chō-po a-yun-teou (Aśpakāvantau), dans la montagne Po-leou-to. Koṭikarṇa devient son disciple, reçoit l’ordination, sollicite l’autorisation d’aller voir le Bouddha. MahāKātyāyana le charge de consulter le Bouddha, qui réside alors à Śrāvastī. « Il se rendit là où était le Bouddha, salua de sa tête les pieds du Bouddha, et communiqua les questions de son maître. Le Bouddha dit à Ānanda : Prépare un lit pour ce moine qui est arrivé. Ānanda réfléchit et se dit : Le Bouddha veut passer la nuit avec ce moine ; voilà pourquoi il m’ordonne de lui préparer un lit. Et il en prépara un dans la cellule du Bouddha. Le Bouddha passa la nuit avec Koṭikarṇa dans la même cellule. La première partie de la nuit, le milieu de la nuit se passèrent en silence, sans une parole. À la fin de la nuit, le Bouddha eut cette pensée : Ce fils de famille est d’une tenue noble, docile et soumis : je vais lui faire dire la Loi. Et il lui dit : Veuillez énoncer la Loi. Et Koṭikarṇa, ayant reçu cette instruction, récita le Sūtra des Seize Sections de Sens (義品 = arthavarga). Et quand il eut fini, il resta silencieux. Le Bouddha dit :
par la mission Pelliot pour les transcrire ; mais la version tibétaine correspond bien à la version chinoise, là où celle-ci s’écarte du pali :
4.
’j’ig rten ñes dmigs mthoṅ ba daṅ
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’gog par ’gyur ba’i ćhos mthoṅ bas ‖
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loke ādīnavaṁ dṛṣṭvā
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nirodhanaṁ dharmaṁ dṛṣṭvā
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’phags pa sdig la dga’ mi byed
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sdig ćan dge la dga’ mi ’gyur ‖
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āryaḥ pāpe na ramate
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pāpo śublie na ramate.
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5.
legs par ñer śi’i ro daṅ ni
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rab tu dhen pai’ro śes pa ‖
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su upaśamasya rasaṁ
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praviveka rasaṁ jñātvā.
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rims nad med ćiṅ sdig med la
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ćhos la dga’ ba’i ro dag ’thuṅ ‖
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nirjvaro niṣpāpo
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dharmaprītirasaṁ piban.
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