Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/151

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Après cela, du poisson grillé, de la langue de bœuf fumée et de la confiture d’orange, voilà ce que je choisis sur le menu.

Comme boisson, deux tasses de café au lait, et, sur une assiette à côté, du pain et du beurre. Délicieux, ce beurre (entre parenthèses).

Tout le temps du repas, on tartine son beurre sur du pain grillé ou du pain noir, et on en mange avec tout, même avec des confitures. Ça n’est pas mauvais.

Après déjeuner, j’écris et lis jusqu’à 1 heure, et c’est le tiffin, autre déjeuner, où on choisit toujours sur un menu varié. Là, on boit de l’eau, ou ce que l’on veut bien s’offrir, vin, bière, etc. J’ai pris une bouteille de bordeaux et je retrouve, après le tiffin, ma bouteille commencée dans ma chambre au pied de mon lit, dans une boîte en bois faite ad hoc et, à chaque repas, elle se retrouvera à ma place à table ; cela peut me permettre, entre les repas ou pendant la nuit, de prendre quelques rasades dans ma cabine, ce qui est bien dans les habitudes anglaises.

L’après-midi se passe à lire, apprendre de l’anglais, etc. À 4 heures, thé et gâteaux ; à 7 heures, dîner. Nous sommes une dizaine de passagers, dont deux dames ; aussi, le soir, tous les officiers sont en grande tenue et les passagers en smoking. Là, je mange du veau rôti avec