Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/352

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
352
l’île mystérieuse.


Harbert fut terrassé par un être sauvage. (Page 350.)

d’être leur semblable ou au moins de l’avoir été. Un sifflement continu s’échappait de ses lèvres, et son aspect était farouche, mais il ne chercha pas à résister.

Sur le conseil du reporter, cet infortuné fut ramené à sa maison. Peut-être la vue des objets qui lui appartenaient ferait-elle quelque impression sur lui ! Peut-être suffisait-il d’une étincelle pour raviver sa pensée obscurcie, pour rallumer son âme éteinte !

L’habitation n’était pas loin. En quelques minutes, tous y arrivèrent ; mais là, le prisonnier ne reconnut rien, et il semblait qu’il eût perdu conscience de toutes choses !

Que pouvait-on conjecturer de ce degré d’abrutissement auquel ce misérable