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l’abandonné.


Pencroff était enchanté de son ouvrage. (Page 373.)

— Parce que, dans le cas où il eût été sûr d’être délivré dans un temps déterminé, il aurait attendu l’heure de sa délivrance et n’eût pas jeté ce document à la mer. Non, il est plutôt probable qu’il était condamné à mourir sur cet îlot et qu’il ne devait plus jamais revoir ses semblables !

— Mais, fit observer le marin, il y a une chose que je ne puis pas m’expliquer.

— Laquelle ?

— S’il y a douze ans que cet homme a été abandonné sur l’île Tabor, on peut bien supposer qu’il était depuis plusieurs années déjà dans cet état de sauvagerie où nous l’avons trouvé !