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les naufragés de l’air.

« Hurrah ! » s’écria-t-il. (Page 51.)

— Je leur préférerais une pintade ou un coq de bruyère, répondit Pencroff ; mais enfin, s’ils sont bons à manger ?

— Ils sont bons à manger, et même leur chair est très délicate, reprit Harbert. D’ailleurs, si je ne me trompe, il est facile de les approcher et de les tuer à coups de bâton. »

Le marin et le jeune garçon, se glissant entre les herbes, arrivèrent au pied d’un arbre dont les basses branches étaient couvertes de petits oiseaux. Ces couroucous attendaient au passage les insectes qui leur servent de nourriture. On voyait leurs pattes emplumées serrer fortement les pousses moyennes qui leur servaient d’appui.