pendant l’espace d’environ un mois, et traversa chaque jour plusieurs royaumes. Il adora une seconde fois le monument sacré appelé l’Échelle du ciel ou des Dêvas, fit encore, au nord-ouest, trois Yu-chen-na [Yôdjanas) et arriva à la capitale du royaume de Pi-lo-na-na (lisez : Pi-lo-chan-na, Vîraçana ?)[1] et y resta deux mois. Là il rencontra deux de ses compagnons d’étude, Sse-tseuiouang [Sinharaçmi ?) et Sse-tseu-youeî [Sinhatchandra), qui expliquaient les Traités Kia-ché-chë-lan [Abhidharmakôcha sampârigraha çâstrd)^ Weî-tchi-lun {yidyâ mâtra iddhi çâstra), etc. Ils vinrent ensemble au-devant de lui et l’accueillirent avec des démonstrations de joie.
Quand le Maître de la loi fut arrivé, ils exposèrent, en outre, les explications du Ya-kia (Yôgaçâstra kârikâ ?) et le Touî-fa-lun [Abhidharma çâstra), etc.
À la fin de ces conférences, qui durèrent deux mois, il prit congé d’eux, marcha de nouveau au nord-ouest pendant environ un mois, traversant chaque jour plusieurs états, et arriva au royaume de Che-lan-t’a-lo (Djâlandhara), dont la capitale était la résidence du roi de l’Inde du nord. Il y resta encore un mois.
Le roi Ou-fi-to (Oudhita ?) envoya des hommes pour le guider et l’escorter.
Après avoir marché à l’ouest, pendant vingt-deux jours, il arriva au royaume de Seng-ho-pou-lo [Sinhajoura).
À cette époque, il y avait une centaine de religieux de l’Inde du nord qui portaient des livres sacrés, des
- ↑ Al. Cunningham lit Pilousana.