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VIE ET VOYAGES DE HIOUEN-THSANG.

pavillons, des tours et des palais ornés de galeries, qui s’élançaient dans les airs. L’or répandu sur leurs colonnes élégantes éblouissait les yeux et brillait jusqu’au sein des nuages. Il possédait dix cours et quatre mi&e cellules. Par sa splendeur et sa majesté, il effaçait les couvents Thong-thaî-sse, de la dynastie des Liangn et Yong-ning-sse, des Weï.

L’empereur ordonna d’abord de choisir cinquante religieux d’une grande vertu, et de donner à chacnn d’eux un serviteur, puis de soumettre à un examen cent cinquante jeunes gens destinés à l’ordination.

Le treizième jour de la même lune, l’empereur prescrivit un jeûne à l’occasion de l’ordination des religieux, et le Maître de la loi fut chargé de présider à cette cérémonie.

Le quatorzième jour de la septième lune, on alla au-devant des religieux qui faisaient leur entrée dans le couvent.

La procession s’avança en grande pompe, avec des bannières et des parasols, au son des instruments de nuisique, comme le jour où l’on entra dans le couvent de la Grande bienfaisance, et où l’on alla au-devant de l’inscription impériale.

L’empereur ordonna de donner au Maître de la loi un vaste appartement dans le couvent Si-ming-sse, et de lui adjoindre dix cha-mi (novices) nouvellement ordonnés, pour le servir en qualité de disciples.

Comme l’empereur Thaï-thsong avait toujours montré beaucoup d’estime pour le Maître de la loi, dès que