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DOCUMENTS GÉOGRAPHIQUES.

À l’est de cet endroit, Che-li-tseu (Çâripouttra) obtint le fruit (le rang) d’Arhat. »

En partant de ce pays au nord-est, Hiouen-thsang fit environ cinq cents li, et arriva au royaume de Fo-li-chi (Vridji, que les habitants du Nord appellent San-fa-chi — Samvadji ? — Inde du nord).

FO-KO.

Fo-ko et Fo-ko-lo. Si-ya-ki, liv. I, fol. 14 : « Ce royaume a environ huit cents li de lest à l’ouest, et quatre cents li du nord au sud. Au nord, il est voisin du fleuve Fo-tsoa (Oxus).

« La capitale du royaume a vingt li de tour ; tout le monde l’appelle Siao-wang-che-tch^ing, c’est-à-dire la petite ville royale. Quoique cette ville soit bien fortifiée, elle compte fort peu d’habitants. Les productions du sol sont extrêmement variées, et il serait difficile d’énumérer toutes les espèces de fleurs qu’on y apporte par eau et par terre. Il y a une centaine de couvents où vivent environ trois mille religieux et novices, qui tous étudient la doctrine du petit Véhicule (Hinayâna), etc.

« En partant au sud-ouest de la capitale, on entre dans les collines hautes et tortueuses des montagnes neigeuses, et l’on arrive ensuite au royaume de Jouï-mo-t’o (Djoumadha ?). »

FO-LI-CHI.

Fo-li-chi { Vrïdji). Si-ya-ki, liv. VII, fol. 1 7 : « Le royaume de Fo-li-chi a environ quatre cents li de tour ; il est allongé de l’est à l’ouest et resserré du sud au nord. Le sol est très fertile ; les fleurs et les fruits y viennent en abondance. Le climat est un peu froid. Les habitants sont d’un naturel vif