hîçâsakas ; 3° In-kouang-pou (l'école des Kâçyapîyas) ; 4° Choue-i-tsie-yeou-pou (l'école des Sarvâstivâdas) ; 6° Ta-tchong-poa ( 1 école des Mahdsamghikas ). Il y a une dizaine de temples des dieux (Dévâlayas), Les hérétiques habitent pêle-mêle. Il y a quatre à cinq villes bien fortifiées ; la plupart des rois de ce pays avaient pris pour capitale la ville de Moung-kie-li [Moangali ?) qui a de seize à dix-sept li de tour et possède une nombreuse population.
« À quatre ou cinq li à l'est de la ville de Moung-kie-li (Moungali ?), il y a un grand Stoûpa où éclatent un grand nombre de prodiges. Ce fut en cet endroit que jadis le Bouddha, remplissant le rôle de Jin-jo-sien (Kchântirïchi), coupa (une partie de) ses membres en faveur du roi Kie-li (Kalirâdjâ)[1]. »
Après avoir fait de deux cent cinquante à deux cent soixante li au nord-est de la ville de Moang-kie-li [Moangali ?), Hiouenthsang entra dans une grande montagne et arriva à la fontaine du dragon A-po-lo-lo (Apalâla) ; c'est précisément le lieu d'où sort le fleuve Soa-p'o'farsoa-'tou (Soubhavastou), etc.
En partant à l'est du couvent de la vallée de Ta-li^o (aujourd'hui Tilil), Hiouen-thsang franchit des passages de montagnes et des vallées, et remonta le Sindh ; puis, sur des ponts volants et des passerelles élevées, il traversa des lieux remplis de précipices et, après avoir fait environ cinq cents li, il arriva au royaume de Po-loa-lo (Bolor — Inde du nord). PI-
Pi-lo-chan-na-koue (le royaume de Viraçâna ? — Inde centrale). Si-ya-ki, liv. IV, fol. 17 : « Ce royaume a deux mille li de tour ; la circonférence de la capitale est d'environ dix li. Sous le rapport du climat et des propriétés du sol, il res-
- ↑ L'éditeur du Si-yu-ki fait observer qu'il y a ici une lacune.