Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 1.djvu/114

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

blanc ; si l’on ne trouve pas de l’argent blanc, il faut prendre du cuivre blanc. Quant aux fils de chanvre, si l’on n’en trouve pas, il faut se contenter des tiges. Maintenant, dans ce village, il y a une grande quantité d’or, qui est le plus précieux de tous les métaux. Il faut que vous laissiez vos tiges de chanvre, et moi ma charge d’argent. Nous prendrons tous deux un lourd poids d’or et nous nous en reviendrons.

— J’ai pris ces tiges de chanvre, repartit l’autre ; mon paquet est solidement attaché, et j’ai fait un long voyage en le portant ; je ne puis l’abandonner. Si vous voulez prendre de l’or, vous pouvez suivre votre idée. »

Le sage laissa l’argent, prit une lourde charge d’or et s’en retourna. Ses parents voyant de loin cet homme chargé d’or,