Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 1.djvu/115

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furent remplis de joie et allèrent au-devant de lui. L’homme qui apportait de l’or, voyant ses parents accourir à sa rencontre, sentit redoubler sa joie. Quant au fou qui s’en revenait chargé de tiges de chanvre, ses parents ne se réjouirent pas à sa vue, et ne se levèrent point pour aller au-devant de lui. L’homme qui apportait des tiges de chanvre se sentit accablé de douleur et d’indignation.

(Extrait de l’ouvrage intitulé : Tchang-han-king (Dirghâgama soûtra), livre VII.)