Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 1.djvu/77

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Celui qui avait touché les jambes, dit : « L’éléphant de notre illustre roi est comme une colonne ; — Comme un balai, dit celui qui avait touché le bout de la queue ; — Comme une branche d’arbre, dit celui qui avait touché le haut de la queue ; — Comme une masse de terre, dit celui qui avait touché le ventre ; — Comme un mur, dit celui qui avait touché les flancs ; — Comme le bord d’une montagne, dit celui qui avait touché le dos ; — Comme un large van, dit celui qui avait touché l’oreille ; — Comme un mortier, dit celui qui avait touché la tête ; — Comme une corne, dit celui qui avait touché une défense ; — Comme une grosse corde, » dit celui qui avait touché la trompe.