Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/129

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tent avec dégoût ; — comme une ville de sable que le vent emporte en un clin d’œil ; — comme un pays frontière où l’on voit une multitude d’ennemis ; — comme une route dangereuse ; il s’écarte constamment de la droite loi ; — comme une grande maison fondée par les cent huit passions ; — comme un vase fendu d’où l’eau s’échappe continuellement ; — comme un vase richement peint qui serait rempli d’ordures ; — comme un canal fangeux ; il est plein de souillures et d’impuretés ; — comme l’illusion d’un songe ; il égare les hommes stupides et les empêche de connaître la vérité ; — comme une fleur fanée ; il arrive promptement à la vieillesse et à la décrépitude ; — comme un char ; il marche de compagnie avec la mort ; — comme la ro-