Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/38

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queux n’épargnait plus sa vie, puisqu’il dressait sa trompe et cherchait une épée pour qu’on en armât l’extrémité. Le roi et ses ministres, afin de ménager ce grand éléphant, ne voulurent plus le faire combattre.

L’homme commet neuf sortes de péchés. Il faut surtout veiller sur sa bouche, et imiter ce grand éléphant qui d’abord veilla sur sa trompe et ne s’en servit pas pour combattre, parce qu’il craignait de la voir atteinte par une flèche et d’en mourir.

L’homme doit pareillement veiller sur sa bouche (c’est-à-dire être circonspect dans ses paroles).

(Extrait de l’ouvrage intitulé : Fa-kia-pi-yu-king.)