Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/130

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lui en demanderez l’explication. Je vous réponds que vous et votre fils vous aurez de quoi vivre dans une heureuse aisance, et que, jusqu’à la fin de vos jours, vous n’aurez point à redouter les rigueurs de la misère. »

— Puisque cela était ainsi, repartit Chen-chu, pourquoi ne m’avoir pas prévenu plus tôt ? Où est cette peinture ? Je vous en prie, permettez à votre fils d’y jeter un moment les yeux. »

Meï-chi ouvrit une cassette et en retira un paquet revêtu de toile. Sous la première enveloppe, il y en avait encore une autre en papier vernissé. Après l’avoir enlevée avec précaution, elle déroula la peinture et l’étendit sur une chaise. Puis, se prosternant avec son fils le visage contre terre : « Dans