Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/145

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et remercier le ciel de notre délivrance. Dites-moi, vénérable vieillard, si l’on peut trouver un pareil exemple de perversité.

— Il est plus difficile encore, reprit le vieillard, de trouver un magistrat doué d’autant de sagesse et d’une aussi merveilleuse pénétration. Les habitants de notre ville doivent s’estimer heureux de le posséder. »

Après avoir écouté attentivement ce récit, Chen-chu revint trouver sa mère, et lui raconta l’histoire de ce procès dans tous ses détails. « Puisque nous avons, lui dit-il, un magistrat aussi éclairé, que tardons-nous d’aller lui présenter la peinture, et de lui exposer toutes les circonstances qui s’y rattachent. ? »

Après avoir arrêté leurs projets, ils s’in-