Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/172

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adroite invention imaginée par le seigneur Teng. Quant à la vérité du portrait qu’il en avait fait, et à l’exactitude de son costume, elles lui avaient été suggérées par la connaissance particulière qu’il avait de la peinture.

« La sentence d’un sage n’est d’aucun poids dans l’esprit d’un homme pervers ; il n’y a que les dieux et les esprits qui en imposent aux méchants. Si le magistrat n’eût point employé cet ingénieux stratagème, jamais ce fils dénaturé ne se serait soumis à sa décision. »

Ni-chen-k’i ayant montré le chemin, le magistrat le suivit avec toute l’assemblée, et bientôt ils arrivèrent à la petite masure qui était située à l’est de la maison qu’ils