Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/227

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Il court précipitamment à la maison, et raconte à M. et à Mme Lieou le malheur dont il vient d’être témoin, ajoutant qu’il avait le désir de ramener le jeune homme blessé, afin de le soigner et de le nourrir jusqu’à ce qu’il fut entièrement rétabli.

« J’applaudis à votre résolution, répond Lieou ; de tels sentiments sont au-dessus de tout éloge. Voilà la conduite qu’un homme doit tenir envers ses semblables.

— Mon fils, dit Mme Lieou, pourquoi n’avez-vous pas amené le jeune homme avec vous ?

— Je ne vous avais pas encore prévenus, répond Lieou-fang ; comment aurais-je pu prendre cette liberté ?

— Eh bien ! mon fils, dit Lieou, je vais aller avec vous le chercher. »